Ma Vrai Vie

Published on Apr 19, 2023

Gay

Ma Vrai Vie 3

Ma vraie Vie 003

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Thomas (thomas.teller@gmx.com)

Romain

Quand j'en avais marre de défaire des cartons et de ranger, je prenais mon bloc ou un bouquin pendant un moment. Et puis le mercredi en fin d'aprem j'avais mon rendez-vous, la seule chose qui rythmais ma semaine en juillet.

Mais là, j'étais juste resté à lire toute la matinée dans la cuisine, au frais et j'avais oublié de fermer les fenêtres et les volets côté sud et du coup, il faisait une chaleur d'enfer. Après avoir mangé un truc vite fait et fermé tous les volets et fenêtres, je décide d'essayer de me trouver un coin à l'ombre dans le coin. Je prends mon bloc aussi, parce que ça fait un moment que j'ai rien dessiné de bien. J'avais déjà fait le tour du quartier, vite fait, plusieurs fois, mais c'était déjà les vacances et il n'y avait pas grand monde, même au parc, écrasé par la chaleur.

Je me dirige vers l'autre bout de la rue, pas celui donnant sur le parking de la clinique, non, de l'autre côté, voir oé elle mène. Rien d'intéressant de ce côté là, rien à regarder. Elle fait une boucle et débouche dans ma rue plus bas. Du coup, je prends la suivante. En fait, celle là finit sur un mur aveugle, avec des garages à droite et un immeuble bas à gauche. Entre les deux, un bout d'herbe qui court sur presque la totalité de la longueur du bâtiment et un banc à l'ombre. Je me demande quoi faire quand un gars avec un skate sort de l'allée du bout et se dirige vers les garages. Voilà un truc à regarder. Du coup, le banc est pour moi. Assis sur le dossier, je le regarde évoluer en dessinant.

Le lendemain, vers la même heure en fin d'après midi, il est déjà là quand j'arrive. Il faut dire que l'endroit est en partie à l'ombre, même si le mur fait de la réverbération. Moi le dos au parking, je peux le suivre du coin de l'oeil en dessinant sans même avoir besoin de bouger. À un moment, il me voit, fait un vague signe de tête et continue à envoyer le skate en l'air d'un glissement de pieds, à le faire se retourner pour retomber dessus. On a l'air d'avoir le même age, sauf qu'il peut être un peu plus petit et pas mal plus musclé aussi. Bronzé. Torse nu, on voit la sueur dégouliner. Un short baggy marron, pas de ceinture, un boxer noir, des pompes de skates violette, un peu passées et défoncées. Des cheveux blond brun, pas bouclés mais avec des boucles au bout, mi-longs. Un visage normal mais plutôt joli. Yeux marrons, tout ça. Je commençe à bien l'avoir sous mon crayon. Le froncement de sourcils quand le mouvement ne veut pas rentrer, le sourire quand tout se déroule bien et qu'il se laisse rouler sur son skate, en remontant son short. A un moment, il s'arrête pour écrire sur son portable, un assez long moment en fait, j'en profite pour saisir certains muscles de son corps au repos, son ventre plat. Je relevéela tête et il s'approche en souriant, c'est le bruit du skate qui m'averti. A ce moment, on a entendu un ´ Romain ! On va être en retard ! Bouge !  ` venant du bâtiment. Il me regarde en levant la main ouverte comme pour dire 'salut' puis fais un geste que je comprends pas et d'un mouvement de hanche oriente le skate vers la porte de l'allée.

Je finis mes croquis et 5 minutes plus tard, une porte claque et des pas se dirigent vers une voiture dans mon dos. Bruits de portes et de voiture qui s'en va. Je ne la regarde que du coin de l'oeil et je vois le skateur à l'avant.

Le lendemain, je suis là, fidèle au rendez-vous. Et je fini par croire qu'il ne viendra pas quand j'entends une porte s'ouvrir et de suite après le bruit du skate qui dévale la petit descente des vélos et des poussettes. Il se dirige vers moi, un t-shirt blanc avec un logo noir, le même short, les mêmes shoes violettes.

  • Salut, il fait en me tendant la main.

  • Salut, je dis en lui serrant.

  • J'peux m'assoir ?

  • Vas-y ! je fais en désignant le dossier oé il s'assoit à côté de moi, posant son skate bleu foncé debout contre le banc. J'en profite pour noter les détails : l'inscription 'chocolate' noire et blanche sur le fond bleu, les deux trucs en métal noir éraflé qui tiennent les roues usées blanches.

On reste un moment comme ça à regarder droit devant, et il fait :

  • chouette cicatrice... en montrant du doigt mon mollet.

  • Ouais, hein...

  • Et tu fais quoi là (en désignant mon bloc posé à côté), tu dessines ?

  • Ouais...

  • J'peux voir ?

  • J'sais pas trop, j'aime pas... et puis les premiers là sont franchement nuls, j'ai trop honte. Il me coupe :

  • Allez ! S'te plait ? Le tout dit avec un grand sourire. Je ne sais pas résister à un souire je pense. Sans répondre, j'ouvre le bloc que j'avais refermé, tourne les pages pour arriver à celles que j'ai dessiné la veille.

Je me demande ce qu'il y voit : une jambe solitaire avec sa basket au bout et la mini-chaussette qui dépasse à peine, un skate en train de tourner en l'air ; lui, le visage baissé, en train de regarder son portable, le skate à ses pieds ; juste son torse vu de face, l'élastique du boxer, le short dessous, avec les passants de la ceinture, les plis plus prononcés d'un côté et l'esquisse de son visage, et une esquisse oé il est en l'air, une jambe pliée et une tendue, le skate en train de tourner. Oui, je me demande ce qu'il voit ; je le regarde et et il est bouche bée, ses yeux passent d'un dessin à l'autre, y reviennent. Ça me va. Il voit que je le regarde et sourit, mais d'un sourire indéfini.

  • 'tain mec, c'est le délire tes dessins ! Et comme je ne dis rien il reprend : sérieux, c'est ouf ce truc !

  • T'es sérieux ? J'ai rarement montré mes dessins alors...

  • sérieux ! T'es super doué... et celui-là, il montre la grande esquisse, sur la dernière page, tu le finis pas ?

  • Si, bien sûr, dès que tu auras repris... je dis à moitié en plaisantant.

  • Bon, alors j'y retourne, il fait en souriant, puis faisant tomber le skate d'une pichenette, le pousse du pied sur la route et monte dessus pour s'éloigner de 15 mètres, devant les garages.

Et là il reprend son élan, et fait ses trucs de skateur. A un moment, il revient, trempé de sueur et fait, avec un sourire :

  • ça va ?

  • Oui, ça va... je comprends pas trop ce qu'il est venu faire, quand, bloquant son skate d'un pied, il passe son t-shirt par dessus la tête. J'en profite pour admirer son torse, je remarque ses mamelons, un peu plus petits que les miens, on voit des poils qui descendent de son nombril dans son caleçon à carreaux bleu et blanc.

  • Je te laisse mon t-shirt, j'y retourne, il dit en le déposant sur le dossier.

Je reprends mon dessin. Une fois l'esquisse finie, je prends une pointe fine que j'ai amené et le résultat est pas mal du tout. Puis j'en commence une autre. De temps en temps Romain s'arrête et envoie texto sur texto, ou remonte son short puis reprend ses évolutions. A un moment, il me laisse son skate et monte chez lui pour redescendre avec une bouteille de soda bien fraîche qu'on partage ; il jette un coup d'oeil sur mes dessins et repart skater. Un texto plus tard, il arrive l'air énervé. Je le regarde et il dit en faisant claquer son skate par terre :

  • Fais chier ! C'est toujours pareil avec lui, j'suis là pour une semaine et il me plante pour sortir avec des collègues... devant mon air interrogateur, il poursuit : mon père... fais chier...

  • désolé...

  • pas grave. Alors fais voir ce que tu as fait ? Il se rassoit à côté de moi.

Je lui montre et il a l'air de trouver ça vraiment bien.

  • Tu m'en donnerais un ?

  • Heu, oui, si tu veux... (je suis pas trop sûr de vouloir me séparer d'un dessin, ça doit se voir)

  • enfin, j'aimerais bien, tu dessines trop bien, sérieux !

  • Oui, dac...

Et il repart. Et je continue à dessiner, je me concentre maintenant sur des détails, son pied en appui sur la planche, le même pied qui soulève le skate, son visage concentré qui fixe le skate. Puis parce qu'il me tourne légèrement le dos, je le dessine comme ça : le short qui est à ce moment juste au milieu de l'arrondi de ses fesses et laisse voir un bon morceau de caleçon, la cambrure de son dos dans sa position a quelque chose de sexy... je m'aperçois qu'il me plait bien, sa façon de bouger tout ça. J'esquisse juste le reste, le haut de son corps et les jambes... je reprends le dessin à l'encre et j'oublie complètement... tout. Ça faisait un moment que je n'avais pas dessiné le même sujet aussi longtemps. C'est à ce moment que j' m'aperçois qu'il n'est qu'à quelques mètres en train de revenir vers moi. J'ai juste le temps de tourner la page mais je crois qu'il m'a vu faire...

  • ... alors ? Ça te plait, c'est bon ?

  • Oui, carrément ! Je dis, indécis, pas sûr de ne pas avoir manqué le début de la phrase.

  • J'peux voir ? Il dit en s'installant et en tendant la main vers le bloc.

Je lui montre ce que je fais, la scène en entier que j'ai repassé au noir, les détails. Heureusement, ses fesses sont sur la page de derrière. Il demande à revoir certains et fais des commentaires sympas.

  • C'est tout ? il fit avec un petit sourire. Je ne réponds pas, je suis en train de me demander quoi dire quand il rajoute : allez, fais voir, j'ai vu que t'en a fait un autre.

  • Nan, sérieux, j'préfère pas... j'veux pas que... mais il me coupe :

  • Allez, ça va, ça peut être que bon... j'ai du mal à résister aux sourires, le sien y compris. Alors d'un haussement d'épaule, je tourne la page...

D'abord il ne dit rien, puis me regarde et à nouveau le dessin. Je commence à me dire que tout ça était une mauvaise idée et finalement après avoir bien observé le dessin, il dit :

  • ça va, c'est cool... il se regarde les fesses en se tordant, là sur le banc, t'es vraiment doué, on dirait que tu prends des photos mec, il est pas mal alors ? Et comme je le regarde ahuri : ben mon cul, il est pas mal alors ?

  • Euh oui, il est super ! Puis m'apercevant de ce que je viens de dire, je commence des explications, en fait je bafouille plus qu'autre chose, je crois que je dois rougir et lui, juste il me regarde, comme ça en souriant. Puis il pose sa main sur mon bras un instant et dis :

  • c'est cool je te dis, no problème. Ça te dis une pizza ?

  • Euh oui, enfin non, j'ai pas de thunes sur moi là...

  • pas grave, c'est mon père qui paye ce soir ! Allez, ça serait cool, je mangerais pas tout seul comme ça !

  • Bon, d'ac, merci, je fais en refermant mon bloc et en me levant. Il prend son t-shirt, marque un panier avec la bouteille vide dans la poubelle et poussant son skate, se dirige vers son allée. Au fait, je m'appelle William.

  • Moi c'est Romain.

  • Oui, je sais. Hier soir ? Je rajoute mais il a compris et fais un signe de tête.

Dans les escaliers, j'en profite pour mater son cul, avec son short qui n'arrête pas de descendre, là, juste sous mon nez... Une fois arrivé dans son appart', deux étages plus haut, il met son skate debout contre le mur de l'entrée. À droite il y a une porte et la salle de bain au bout. Il va tout droit, dans la pièce principale et se dirige à droite, dans le coin cuisine et le frigo. Je vois qu'il est plus de 6 heures sur la pendule.

  • Une bière ?

  • Oui, dac, merci. Il en sort 2 du frigo, les ouvre et m'en tend une.

  • Qu'est-ce tu veux comme pizza ?

  • Comme toi, c'est bien. Il décroche une feuille aimantée du frigo.

  • Vas-y, installe-toi, avec un signe vers le canapé en face.

Pendant qu'il commande une pizza au téléphone, je vais dans ce qui est le coin salon-salle à manger. La table au milieu fait plus ou moins la séparation entre les carreaux blancs du coin cuisine et le plancher du reste de la pièce. De chaque côté de celle-ci, deux portes ouvertes sur des chambres. Sur la table, un ordi portable ouvert dessus avec 4 chaises autour, un meuble télé bas et un écran plat, une chaine hifi, tout ça entre les deux portes, en face, un canapé en tissu ; un fauteil devant la fenètre côté cuisine, des plantes devant l'autre côté parking ; quelques photos oé on voit un homme souriant en tenue de plongé sur un bateau ; le même avec des grosses lunettes dans le désert appuyé contre un quad, le même encore avec un Romain plus jeune dans un parc d'attraction, d'autres encore...

  • La pizza sera là dans 3O minutes... t'as Facebook ? Il dit en ce mettant devant l'ordi.

  • Euh, non... devant son regard étonné je poursuis : plus d'ordi depuis un moment... Et comme je rajoute rien il dit :

  • dommage... mais j'peux prendre en photo ton dessin ? si t'es ok, je voudrais le mettre comme photo de profil...

  • oui, pas de problème. Tu veux lequel ? Je dis avec un sourire mais sans le laisser répondre, j'ouvre mon bloc posé sur le canapé et détache le dessin oé il est en l'air, celui que j'ai repassé : tiens, il est à toi !

  • C'est vrai ? Merci ! Trop cool ! Il regarde le dessin, c'est vrai qu'il est chouette, on a l'intensité du mouvement et l'impression qu'il va presque se détacher de la feuille. Tu signes pas ?

  • Si, bien sur, je dis en prenant mon stylo noir, et je mets en bas ´ W&N, juillet '14  `.

  • cool, c'est pour quoi le ´ N  ` ?

  • comme ça, pour rien, c'est ma signature... déjà, il a sorti son portable et prends en photo le dessin, une première fois puis une deuxième et enfin une troisième. Il pianote et quelques instant plus tard, l'ordi fait ´ ding  `, il pianote, cette fois-ci sur l'ordi et encore quelques instants plus tard, il tourne l'ordi vers moi. 'Romain Petit a changé la photo de son profil' et on voit le dessin. Il rend bien. Romain est en train de siroter sa bière en me regardant.

  • T'as un portable quand même ? Il dit avec un petit sourire. Je me contente de hausser les épaules en le sortant. C'est quoi ce truc ? Il désigne mon portable rouge dans ma main.

  • Ça ? Ben c'est mon portable pourquoi ?

  • Il est préhistorique ton truc ? Fais voir ? (je lui tends)

  • ça alors...

  • ben quoi, je l'aime bien mon portable... on dirait une pierre polie rouge... (c'est un portable tout simple, qui s'ouvre en deux)

Il me le rend.

  • Tu me files ton num ? Et il rentre mon numéro. Quelques instants après, je reçois un texto qui dit juste : 'cool man'. Je souris et le rajoute à mes contacts. Y'a comme un blanc alors je dis :

  • t'as des trucs sympas à voir ?

  • Ouais, regarde ça, c'est une vidéo trop ouf qu'un pote a mis taleur ! Je tire une chaise à côté de lui et on commence à mater des vidéos. Un autre texto sur son portable, puis un autre. Les vidéos sont drôles, on rigole bien. On est très près l'un de l'autre, suffisamment pour que je sente son odeur, mélange de transpiration et d'autre chose, nos genoux et nos épaules se touchent par moment... entre ça et la première bière que j'ai finie, je commence par être chaud bouillant.

À un moment, la pizza arrive. J'entrevoie le livreur, un grand (je veux dire vraiment grand) black avec une bonne tête tout sourire dans son marcel rouge. J'en profite pour essayer de coincer ma bite le long de ma jambe. À peine il est parti qu'on se jette sur la pizza poivrons-chorizo comme si on avait pas mangé depuis des jours... une autre bière et les nuggets disparaissent en deux-deux.

  • Putain, dit Romain, ça va mieux...

  • oui, tu l'as dit... on est maintenant tous les 2 affalés sur le canap', nos bières déjà finies à la main. Il fait chaud, non ?

  • Ouais, vas-y mets toi à l'aise, mon père rentrera tard, genre minuit, alors te gêne pas, il dit tout en se passant la main sur le torse. Je suis son geste du regard, on voit maintenant le haut de son caleçon jusqu'à l'ouverture devant, son short est vraiment bas. À un moment, il a du quitter ses baskets et ses chaussettes car il est pieds nus. Je croise son regard alors que de toute évidence je l'ai un peu trop matté mais il a pas l'air hostile.

D'un coup de talon, je quitte mes baskets et me penche pour enlever mes chaussettes, pas d'odeur c'est bon... j'hésite mais comme il me fait un signe de tête, j'enlève mon t-shirt blanc trop grand. Il me regarde avec des grands yeux.

  • Quoi ? Je fais.

  • T'as pas de gras toi au moins ! Je sais pas trop quoi dire alors je dis rien. Je sais que je suis trop maigre, que je mange pas assez. Il poursuit : alors que moi, t'as vu ça ? Il désigne ses hanches et de la manière dont il est assis, je vois vaguement un petit bourrelet.

  • Attends, c'est rien ça !

  • Tu crois ?

  • C'est clair.

  • Cool... alors je reprends une bière ! et il se lève. Je ne peux pas m'empêcher de mater son cul, son short est passé sous les fesses carrément, à se demander comment il tient. Tu mates mon cul, hein ? il s'esclaffe en se retournant. Trop la honte !

  • Désolé, je fais tout penaud. Il éclate de rire et pars vers la cuisine. Je l'entends farfouiller dans le frigo, ouvrir un placard, un cling-cling...

Quand il revient, je comprends pourquoi son short tient : on voit une bosse devant, je suis pas à le seul à être chaud on dirait... ça me rassure.

  • Y'a plus de bière au frigo, j'en ai mis au congel, en attendant un coca ça le fait ? Il dit en posant 2 canettes sur la table basse. Il part chercher son ordi portable et le ramène.

  • Ouais, carrément !

  • On se mate un film ? Je fais oui de la tête. T'aime quoi ? Haussement d'épaules. Ça te dis le dernier... ? Il cite un titre d'un film dont j'ai vu un épisode, dans une autre vie...

  • oui, cool ! Pendant qu'il le cherche dans son ordi puis qu'il branche l'ordi à l'écran plat, ça me fait penser que demain il faut au moins que je branche le dvd et la télé, je pourrais me regarder des films...

  • bien installé ? Il fait en se laissant tomber à côté de moi, vraiment près sur le canapé, lui à gauche côté cuisine, moi à droite côté balcon.

Le film commence, il est marrant, ça va. Je sais plus trop qui est qui alors je lui demande et il explique...

  • merde ! Les bières ! Il se lève et fonce vers la cuisine pendant que je mets sur pause. Nouveaux bruits de portes, de bouteilles... Ouf, j'ai eu peur mais c'est bon, t'inquiète, il explique avec un clin d'oeil et me tend une bière ultra fraîche. T'as mis sur pause ? Cool !

    Et à nouveau, il se colle sur le canap' vraiment près. Je me demande si je vais pas en profiter mais je sais que non, bien sûr, j'suis pas ouf. Le film redémarre, on rit à nouveau, certaines scènes sont vraiment tordantes... il fait presque nuit dehors, à un moment je le regarde, juste à la lumière du la télé, la main sur son bas ventre, ces jambes tendues posées sur la table basse. Entre la bouffe et la bière, je me sens bien, détendu... il fait bon malgré la fenêtre fermée, du coup on entend rien... sauf que j'ai super envie de pisser.

  • t'as vu ça ? Il se tourne vers moi. Je fais oui-oui de la tête, il l'air content.

  • Les chiottes, c'est pas là ? Je fais en me levant et montrant l'entrée.

  • Oui, première porte à droite. Je me dirige dans le noir jusqu'aux chiottes, lumière, plein les yeux, je les ferme à moitié et pisse. Quand je reviens, j'ai volontairement laissé mon short de sport bleu à demi descendu sur les fesses, qui laisse apparaître mon boxer gris, le film est à nouveau sur pause, il regarde son portable, envoie un message et le repose sur la table. Il a l'air furieux, puis l'instant d'après, il sourit et je crois qu'il me regarde passer devant lui de très près.

  • Ça va ?

  • Oui, tkt (il dit tkt!) j'vais pisser moi aussi, je re. Il se lève, je l'entends pisser. Quand il revient, il passe par la cuisine et rapporte 2 bière, il est juste en caleçon. Il me tend une bière, boit une gorgée de la sienne et s'affale. Là, pas de doute, on est l'un contre l'autre... le film reprend et je décide de me lancer. Je m'étire et laisse mon bras gauche retomber sur le dossier du canapé, puis l'instant d'après sur ses épaules. Il ne dit rien, juste il se sert un peu plus contre moi. A nouveau franche poilade. J'ai l'impression qu'on est brulant tous les 2, je bois un peu de bière, ma main est contre son bras, que je caresse, tout doucement. Il passe sa main sur ma cuisse et la laisse poser contre l'intérieur de mon genou. Mon seul soucis malgré mon esprit embrumé, c'est son père, j'ai pas trop envie qu'il nous surprenne. Mais c'est tellement bon de le sentir contre moi. Nos têtes se posent l'une contre l'autre, ma bite lutte contre le boxer, je me penche et je vois une grosse bosse dans son caleçon. On rit encore un peu, c'est la scène finale, mais j'ai l'impression qu'on a tous les 2 la tête ailleurs, on est toujours l'un contre l'autre, il a posé sa main contre mon genou.

Les crédits se déroulent, l'écran devient bleu, il tourne la tête vers moi, on se regarde et je l'embrasse. Il a l'air surpris puis me répond, nos langues se battent, ma main gauche appuie sur son bras, de l'autre je lui caresse le torse, je sens pointer ses tétons, ils sont tout durs et je passe ma main dessus, encore et encore, sa main remonte le long de ma cuisse, dans le short, il se tord le bras dans le mauvais sens. On est bien mais je m'écarte... à nouveau la surprise.

  • ton père ? Je dis.

  • Oh, il dit avec un sourire, il dort chez son pote et il partira au boulot direct, il m'a envoyé un texto.

  • Cool !

  • Tu veux rester dormir ?

  • Oh oui ! Juste je réponds avant de reprendre notre baiser.

Mais très vite, j'ai envie d'autre chose, alors je descends plus bas, en direction d'un téton que je lèche, que je mordille avant de faire passer à l'autre. Je goutte son odeur, le sel de sa transpiration et je descends vers son bas ventre. Ma main est sur sa queue, je la sors par l'ouverture du caleçon, assez similaire à la mienne en taille, moyenne, pas trop épaisse ni trop fine, elle est à la fois dure et douce, elle palpite, je sens son jus qui coule tellement que très vite j'en ai plein la main. Pendant ce temps, il me caresse le dos d'une main pendant que l'autre se perd dans mes cheveux. A ce moment, je plonde direct sur sa queue, la peau laisse apparaître un gland en forme de pointe, je peux enfin goutter son jus, je monte et je descends le long de sa tige, ce qui lui permet de passer sa main dans mon boxeur, il passe ses doigts le long de ma raie en gémissant ; tellement il mouille j'ai l'impression de boire, je passe une main dans la jambe de son caleçon et je caresse ses boules, je sens ses poils.

Il me redresse vers lui, et à nouveau on s'embrasse, c'est un peu sauvage, c'est trop bon... il se détache et se penche en avant, sa main s'affaire pour sortir ma bite du short et du boxer et il l'engouffre d'un seul coup. Je me laisse aller un peu en arrière sur le canapé, je lui caresse la tête des 2 mains, c'est super, ça doit pas être sa première j'dirais, il s'y prend bien. Ça dure un petit peu et là c'est moi qui le redresse pour l'embrasser parce que je veux pas jouir trop vite, j'en profite pour essayer d'enlever mes vêtements, je les pousse en me tortillant pendant qu'il fait subir le même sort au sien. Je plonge me penche à nouveau vers sa bite et je recommence à le sucer, il me laisse faire puis très vite, il sort de ma bouche, je ne comprends pas mais il se lève, silhouette noire sur le fond bleu de la télé, me pousse sur le canapé et se met dans l'autre sens : on se retrouve moi couché et lui à quattre pattes à se sucer mutuellement. J'en profite pour empoigner ses fesses à deux mains, il fait pareil. Pendant que je lui lèche les couilles je me mouille un doigt que j'envoie en exploration du côté de son anus que je commence d'abord à masser avant de m'y enfoncer peu à peu. Il fait pareil, je lève un peu les genoux pour lui donner un meilleur accès ; j'entends nos gémissements à tous les 2, mon c≈"ur battre très fort. Je sais pas combien de temps on reste comme ça, suffisamment pour qu'il passe un 2ème doigt, je suis en train de faire pareil, mais je sens la jouissance arriver : je voudrais encore attendre mais ça va pas être possible, alors je dis :

  • j'vais jouir...

  • mmhm...

Il agite ses 2 doigts et les pousse plus loin et j'explose en gémissant, je gicle, je décolle les fesses du canapé, j'ai l'impression qu'il s'enlève mais en fait non, 2, 3, 4 giclée dans sa bouche, une cinquième, mes fesses retombent sur le canapé et à ce moment je peux sentir ses couilles remonter et il jouit à son tour en gémissant, la première giclée file dans ma gorge direct mais les autres, je les goute et essaye de garder la dernière dans la bouche. Après. Il a laissé retomber ma queue de sa bouche, elle aterrit toute dure contre mon ventre, je continue à le sucer un peu et la laisse sortir. Il est toujours au dessus, j'essaye de me pousser un peu mais il se relève sur les genoux, m'enjambe pour se laisser retomber plus ou moins sur moi et on recommence à s'embrasser, nos queues l'une contre l'autre. On est dans le noir maintenant, et je crois qu'on reste un long moment comme ça, l'un sur l'autre, à se caresser et s'embrasser.

Next: Chapter 4


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