Bangkok Blues

By Adelard Dore

Published on Jan 15, 2014

Gay

Bangkok Blues 4 L'Ermite de Krabi

Ma relation avec David devenant au fil des jours?et des nuits?.de plus en plus intime, je me permettais de lui raconter, à sa demande d'ailleurs, certaines des aventures qui m'étaient déjà arrivées en Thaïlande lors de voyages précédents. Nous nous étions installés à Chalong, non loin de Patong, dans l'île de Phuket. À l'époque, c'était une enclave paisible et discrète, loin des bruits et des activités de Patong mais suffisamment proche pour y accéder rapidement si l'envie d'une sortie en ville nous prenait tout à coup, même à une heure tardive de la soirée.

Un soir que nous étions assis tranquillement et confortablement dans une sorte de véranda qui prolongeait le petit bungalow que nous avions loué, David me demanda si je croyais que les moines bouddhistes, qui lui semblaient plutôt tolérants et ouverts, avaient des relations sexuelles régulièrement ou s'en abstenaient vraiment, obéissant ainsi à une prescription monacale. Évidemment, je n'en savais rien. Toutefois je me souvenais d'une étrange rencontre que j'avais faite, trois ans plus tôt, sur une route perdue entre Krabi et Phang Nga. Friand d'histoires et bon public, David me pria de lui raconter cette aventure. Je lui obéis en le prévenant que cela allait sûrement lui «chauffer les sangs», comme on dit chez nous, pour signifier qu'il en sortirait ou bien outré ou bien surexcité. Surexcité risquait plus d'être le résultat escompté par mon histoire, compte tenu des activités auxquelles il avait résolu de s'abandonner depuis le début de notre rencontre. Après cette courte réflexion, j'ai débuté mon récit :

Cette année là, je revenais de Krabi, retournant à Phuket, après avoir visité les magnifiques plages d'Ao Nang. Je venais à peine de quitter Krabi qu'un terrible orage de mousson rendait la visibilité presque nulle. À un carrefour de la route, j'ai pris une mauvaise direction. Au lieu de poursuivre la route directement vers Phang Nga et Phuket, je me suis trouvé à bifurquer vers les montagnes, remontant vers le nord mais trop à l'est par rapport à ma véritable destination.

Quand je me suis rendu compte de mon erreur, il ne valait plus la peine de rebrousser chemin parce que, d'une part cela aurait tout simplement prit trop de temps de refaire le chemin en sens inverse pour remonter ensuite de l'autre côté_ il valait mieux poursuivre et prendre la route au nord qui rejoindrait Phang Nga_ et, d'autre part, parce que l'orage de mousson rendait tout virage en U impossible. L'eau coulait à torrent des montagnes et entraînait de la boue sur la route déjà étroite et bordant un précipice.

J'avoue que j'avais vraiment peur. Je rêvais de trouver un coin pour m'arrêter et attendre que le pire de l'orage soit passé. Mais il n'y avait aucun endroit sécuritaire en vue.

Bouddha me vint en aide, si je puis dire. Après un virage dangereux, j'ai vu une sorte d'antre creusée dans un rocher où trônait un Bouddha géant (environ 5 mètres de hauteur). Je pouvais donc stationner juste à côté, protégé de la pluie torrentielle par l'arc formé par la voûte de la grotte. Là, je pouvais attendre. Mon attention fut attirée peu après par un trou pratiqué dans la pierre du fond de la grotte qui semblait constituer une sorte d'entrée puisqu'il devait bien avoir trois mètres de hauteur sur deux de largeur. J'ai descendu de voiture et j'ai couru vers cette porte naturelle pour me rendre compte qu'en effet, au bout d'un passage rocheux de 10 mètres environ, elle débouchait sur une jolie clairière formant une sorte d'oasis entourée de rochers abrupts et impraticables. J'ai remarqué une petite habitation thaïe sur pilotis au fond de cette clairière à laquelle semblait conduire le sentier détrempé et à peine visible sur lequel mes pieds étaient déjà posés. J'ai décidé d'aller voir. Près de l'habitation, j'ai crié une sorte de «Hola» pour signifier ma présence. Une silhouette apparut. C'était un moine bouddhiste tout vêtu de l'habit safran traditionnel. Mais le plus étrange, c'est que ce moine n'était pas un asiatique. C'était un très bel homme, châtain clair, malgré le fait que son crâne fût rasé d'assez près. Il était grand, solide, avec de grands pieds et un sourire qui n'avait rien d'oriental. Il avait la figure creuse, les joues un peu enfoncées, ce qui lui conférait un air très sexé, malgré une charpente très musclée et bien proportionnée. Il me salua dans un Anglais parfait et m'invita à entrer. Il m'offrit un verre d'eau.

J'ai appris alors qu'il était Allemand et qu'il vivait seul, dans cette grotte, depuis déjà deux ans. Il avait 32 ans. Les habitants d'un village de montagne, situé à deux kilomètres plus avant, venaient régulièrement le nourrir.

Je le trouvais très beau. Il dégageait de sa personne une aisance, une grâce, un calme et une élégance toute aristocratique. Mais son corps, enfin ce que son habit de bonze pouvait en laisser paraître, respirait à la fois sensualité et érotisme.

Après qu'il se fut enquis de ma présence dans cette région peu hospitalière du sud thaïlandais, je lui ai demandé s'il ne lui déplaisait pas trop de me raconter comment il avait abouti dans cette clairière de jungle en moine bouddhiste. Il sourit et me prévint que peut-être je serais un peu choqué. Devant mon insistance et l'assurance plusieurs fois réitérée de mon ouverture d'esprit, il commença son histoire :

« Je suis né et j'ai grandi à Füssen, ce petit village bavarois juste au pied du fameux château de Neuschwanstein construit par le roi Louis II de Bavière au cours de la deuxième moitié du XIX è siècle. Ma famille est luthérienne de stricte observance; ce qui signifie que la pudeur, voire la pudibonderie, était de rigueur chez nous. Mais je n'y accordais pas trop d'importance.

Enfant, je me sentais privilégié car je me doutais bien que je vivais dans un des lieux les plus magnifiques du monde. On me racontait, comme berceuses, des histoires où jadis un roi, le traîneau plein de cadeaux pour les enfants, arrêtait dans les maisons des villages, en pleine nuit, pour les leur distribuer. Ce roi, Louis II, c'était celui qu'avaient connu mes arrière-grands-parents lorsqu'ils étaient enfants. Je vivais dans le creuset des contes de fées. Je développais pour ce roi une admiration sans borne et sa photo, toujours présente dans l'entrée, me rappelait constamment à l'affection de mon héros.

Adolescent, quand je découvris ma sexualité, mes promenades dans les bois s'accompagnaient de branlettes exaltantes dont je retenais la jouissance jusqu'à ce que je trouvasse un site enchanteur avec vue sur les montagnes, sur un lac ou sur une vallée. C'est à cette époque que j'appris de mes parents et du pasteur que la branlette était un mal terrible dont je devais me garder. Je ne comprenais pas que ce qui faisait tant de bien puisse être si mal.

Un peu plus tard, j'appris aussi de mes compagnons de classe qui le révélaient «confidentiellement» à ceux qu'ils croyaient «initiés» à la masturbation et qu'ils souhaitaient inviter à des branlette collectives, que mon héros, le roi Louis II, non seulement se branlait mais qu'il se branlait avec certains de ses gardes plus complaisants, avec des chanteurs d'opéra, des artistes?. etcetera. J'en étais renversé. Je savais que je ne pouvais pas confronter cette information secrète à l'opinion de mes parents. Mais, loin de diminuer à mes yeux la valeur de mon héros, ces confidences, peut-être fausses, ne faisaient que l'augmenter. Et mes sessions de masturbation dans les bois redoublèrent de fréquence et, me semblait-il, d'intensité.

Plus tard, quand je suis parti à Munich pour aller suivre des cours en religions comparées à l'université, je fus émerveillé par la tolérance et la compassion pour les «fautes» que les bouddhistes sont invités à pratiquer. Cette approche était plus conforme à mon principe que ce qui fait tant de bien au corps et à l'esprit ne peut être mal. L'abstinence ne sert que de véhicule pour mieux se concentrer, pour ne pas perdre de vue l'essentiel de la vie, enfin pour que les désirs ne viennent pas inonder notre existence et la nourrir de frustrations. Mais l'abstinence ne doit pas être un but en soi.

Peu à peu, je me suis éloigné de ma foi chrétienne et je me suis rapproché du Bouddhisme. D'autres considérations théologiques et scientifiques ont soutenu aussi cette apostasie.

À 24 ans, l'occasion me fut offerte d'aller faire une sorte de stage d'immersion dans un temple du nord de la Thaïlande. Je devais être sincère dans mon approche et souhaiter vraiment être initié aux préceptes du Bouddha.

C'était à That Panom, près du Mékong, l'un des plus vieux sanctuaires bouddhistes de Siam. J'ai pris l'habit safran et je fus intronisé avec d'autres postulants??tous thaïs. Mais, il ne s'était pas passé une semaine qu'il arrivât que je surprisse des jeunes moines glisser leur main sous leur propre tunique ou sous celle de l'un de leurs compagnons. J'ai compris alors que mes pratiques avaient bien des adeptes et que, en plus des plaisirs solitaires, plusieurs bénéficiaient de jouissances à deux ou à plusieurs. Tout cela redoubla mon excitation.

Les postulants de That Panom étaient souvent très beaux. C'étaient des garçons du Nord-est, cette région que les Thaïs appellent Isarn. Ils étaient un peu foncés, musclés, solides, aux larges pieds, à la peau glabre et satinée, au blanc des yeux jaune comme un fond d' «?il de tigre». Ils étaient racés et quelque peu sauvages. Ils sentaient toujours le sac de couilles gonflé à bloc. Des phéromones se dégageaient de sous leur froc. Souvent, on voyait qu'ils bandaient. Si la tunique cachait bien les formes quand ils étaient assis, debout ou en marche, la queue libre sous le froc se balançait d'un pan à l'autre du tissu. Je ne pouvais plus les regarder tant leur excitation quasi permanente me faisaient bander. Je n'arrivais plus à prier ni à méditer correctement.

Certains soirs chauds, on nous recommandait de dormir hors du temple, comme sur les rives du Mékong par exemple, sous des tentes formées par notre parasol recouvert d'une gaze à moustiques. Ces soirs là, je savais que je ne resterais pas seul durant toute la nuit. Un compagnon viendrait me rejoindre pour une branlette à deux. Je ne pensais qu'à cela toute la journée. J'avais constaté aussi que si j'étais excité par les corps «sauvages» et racés des Thaï, ils étaient tout autant séduits par le grand corps athlétique du Teuton que j'étais. À leurs yeux, j'étais aussi un garçon «sauvage». On enlevait nos sarongs, on prenait la position 69 et on se léchait et on se branlait jusqu'à la jouissance. Un jour, un jeune moine glissa son doigt dans la craque de mon cul et remonta jusqu'à l'anus qu'il pénétra doucement. J'ai failli mourir de plaisir. Je ne comprenais pas que je n'avais pas découvert cela moi-même tout seul. Je lui rendis le même service. Les fois suivantes, seul ou avec d'autres, je me visitais ou je les visitais ainsi intimement.

Toutefois, je me sentais coupable car, de plus en plus, il ne se passait presque pas un jour sans jouissance. L'abstinence était loin et mes résolutions dissoutes dans des flots de sperme.

J'ai donc décidé de quitter That Panom pour un temple plus strict. Faut dire qu'entretemps j'avais été introduit comme moine. Je bénéficiais des égards dus à tous les moines.

Je me suis donc retrouvé au Wat Mahathat (Grand Temple) à Nakhon Si Thammarat. J'y suis resté trois ans. J'y ai étudié sérieusement et j'ai médité et prié correctement là-bas. Mais le grand temple attirait des étrangers visiteurs dont des Allemands. On me demandait toujours ce que je faisais là et, à chaque fois je devais raconter mon histoire?? enfin la plus officielle, pas celle que je vous raconte aujourd'hui en toute liberté et confiance. Quelques Allemands m'ont également invité à sortir avec eux. Je les ai accompagnés à leur hôtel et il m'est arrivé de baiser avec deux d'entre eux. C'était une pause dans ma chasteté, une pause bien nécessaire parfois.

_ Il sourit en me regardant avec complicité. Je comprenais que je constituais aussi une pause possible dans sa vie en me retrouvant ainsi dans «sa clairière» au milieu de la jungle._ Il reprit son récit :

«C'est alors que je fis part à mon supérieur de mes difficultés avec la chasteté. Il me suggéra alors de vivre une expérience de vie érémitique. Il avait entendu parler de cette clairière au fond d'une grotte. Je pourrais y vivre en solitaire loin des désirs suscités par la compagnie des camarades et des touristes. Il fit affaire avec les gens du village le plus proche pour qu'ils me construisent cette petite case sur pilotis à cause des serpents, pour qu'ils aménagent un petit sentier et pour qu'ils l'assurent de mon ravitaillement quotidien en eau et en nourriture. Voilà! Et je vis ici depuis deux ans comme je vous l'ai dit.»

Je l'ai remercié grandement de la confiance qu'il me portait en me racontant des choses aussi intimes et je lui ai raconté un peu de mon passé pour ne pas me sentir trop en dette de confidences envers lui. Puis, je lui ai demandé si son séjour dans la jungle avait mis un terme à ses désirs. Sa figure s'illumina.

Il me raconta alors qu'il avait retrouvé là les exaltations et les jouissances de sa jeunesse en Bavière au temps où il rêvait au roi Louis II. Il avait trouvé dans la clairière, mais surtout dans la jungle, sur les montagnes, des points de vue merveilleux où méditer mais aussi où il pouvait se branler en parfaite communion avec la nature comme il le faisait en Bavière. «Mon corps, me dit-il, tremble quand je me décide à sortir pour gagner l'un ou l'autre de mes sites préférés où je sais que je vais lentement caresser mon corps et le faire jouir. Mes expériences à That Panom me permettent maintenant de faire des gestes très intimes et d'en apprécier les effets », ajouta-t-il en souriant.

Je comprenais qu'il parlait de jouer avec son cul et ça me faisait bander. J'avais envie de lui dire de le faire tout de suite devant moi pour me montrer. Mais je savais que ce désir brutal de voyeur allait le refroidir. Je me contentai de lui dire que j'aimerais bien assister un jour à ces «méditations intimes». Il sourit. « Pour ça, dit-il, il faut prier Bouddha pour que la pluie cesse» ajouta-t-il avec un large sourire montrant toutes ses belles dents blanches.

Je pris la position du lotus, mit mes mains sur ma tête en forme de bouton de lotus et lui annonçai : « Voyez! Je suis prêt à tout pour cela». Il éclata de rire et vint délicatement rabaisser mes mains qu'il prit dans les siennes en les embrassant. « Demain, je crois qu'il y aura une pause dans la mousson. On pourra aller se promener dans la jungle. Mais il vous faudra me suivre sur les sentiers sans vous en écarter à cause des serpents possibles. Je vous montrerai un de mes sites préférés. Mais, il vous faudra attendre ici toute la nuit sans manger parce que je n'ai pas le droit de manger de midi jusqu'au levé du soleil le lendemain. Les villageois m'apportent toujours trop de nourriture. Il y en aura pour deux sans problème. Ils seront ici vers 6 heures (Il a dit en Thaï «Hok moong chao», soit la sixième heure du renouveau). En attendant, j'ai de l'eau et il me reste du jus de fruit. « Je vois que vous m'inviter à passer la nuit», lui dis-je. Il s'approcha de nouveau, mit sa bouche contre mon oreille et murmura : « Vous êtes sans doute la pause chasteté envoyée par le Bouddha, que je lui demandais depuis plusieurs jours». Puis, nos lèvres se touchèrent légèrement et sensuellement.

Il entreprit de défaire les pans de sa robe de moine tandis que je retirais mon pantalon court et mon t-shirt. Tous nus, on a repris nos positions assises par terre et nos mains se sont rejointes. Puis, il a embrassé tout mon corps en faisant un double crochet avec ses grandes jambes. Nos sexes se retrouvaient donc l'un contre l'autre, bandés et rangés comme prêts à se livrer bataille.

J'ai saisi sa queue et je l'ai serré pour en apprécier toute la dureté. Puis, j'ai pris nos deux sexes avec les deux mains car ensembles, l'un contre l'autre, ils étaient comme deux frères. J'ai débuté une masturbation lente et profonde en crachant parfois sur nos queues rivées l'une à l'autre afin de bien les humidifier. Il respirait fort et dégageait une odeur forte. Il ne se visitait pas régulièrement même pour son hygiène. Mais c'était très sensuel et très excitant. J'adore cette odeur dans des circonstances un peu sauvages comme celle-là.

Comme je sentais qu'il ne tiendrait pas le coup très longtemps étant donné une abstinence sûrement assez longue, je ne voulais pas non plus me priver de tout le plaisir que j'avais déjà anticipé de mon bonze depuis le début de notre conversation. J'avais remarqué qu'il avait un cul magnifique même derrière les plis lourds de sa bure safran. Je ne voulais pas me priver du plaisir visuel de le contempler. Assez cavalièrement pour quelqu'un qui s'adressait à un moine bouddhiste, je lui dis sans vergogne : « J'aimerais beaucoup voir ton cul; il me semble si beau.» Il resta quelques secondes interdit. Puis, il rougit, il sourit et finalement il se dégagea de l'emprise de mes deux mains sur sa queue et se leva. Je restais assis par terre. Il se retourna et, en se penchant pour me laisser admirer ses fesses qu'il entrouvrit pour me laisser voir son trou, il dit timidement : « C'est la première fois que quelqu'un me fait une telle demande. Mais pourquoi pas, si cela te fait plaisir». Je me suis allongé sur le sol et lui ai demandé de descendre son cul sur ma face. Étonné encore une fois, il s'exécuta. Il plaça ses jambes de chaque côté de mon torse et descendit lentement sur ma figure en écartant ses fesses de plus en plus. J'ai plongé mon nez et ma langue dans sa craque de cul comme une grande crue du Mékong inondant le Tonlé Sap au Cambodge. Un beau cul serré et bleuâtre au fond d'une vallée creusée entre deux montagnes dures, fermes, mais douces et satinées, embaumée de parfums rares de cari, d'ail, de citronnelle, de piments forts et de toutes les odeurs de la Thaïlande auxquelles s'ajoutaient celles de sa sueur qui faisait faisander les épices. C'était une fragrance unique, inimitable et exaltante, celle du cul justement d'un moine bouddhiste allemand, jeune et beau, perdu au milieu d'une clairière à serpents où il se débattait quotidiennement avec les démons de ses désirs. Je respirais son trou à grands souffles.

Il était étonné que l'on pût trouver du plaisir à sentir le cul de quelqu'un mais il se laissait aller à sa surprise. Il fut encore plus étonné quand il sentit que je plongeais ma langue au fond de son trou et que j'en léchais les bords et les replis. Là, il se rendit à l'évidence de son plaisir. Il se mit à râler et à crier de plaisir. Il disait sans arrêt combien cela était bon. Il se sentait tout étourdi par les sensations qui le faisaient trembler. Il poussait sur ma face avec ses fesses, se laissait littéralement choir sur ma figure. Il semblait dire : «Si tu en veux, je vais t'en donner! Compte sur moi!»

Puis, quand j'eus constaté qu'il était bien ouvert et que deux de mes doigts, et ensuite trois, pénétraient aisément dans son antre, je lui ai demandé, très gentiment et très doucement, de descendre son cul sur ma queue qui rêvait de le pénétrer. Il se raidit. J'ai cru un moment que tout allait s'arrêter là.

Puis, il se retourna, me fit face et descendit lentement sur ma queue pour se faire empaler. Une vive douleur l'arrêta. Mais je n'eus même pas besoin de l'encourager ni de rien lui expliquer. Il arrêta, respira, puis descendit encore un peu. Il sortit quelques fois, mais se reprit à chaque fois, et chaque fois avec un sourire qui disait : « Sois patient, je vais y arriver». Puis finalement, ses fesses vinrent buter contre mon ventre. J'étais au fond de sa vallée comme au fond de sa clairière.

Il comprit instinctivement ce qu'il devait faire. Il se releva et s'abaissa lentement d'abord, puis de plus en plus vite et fortement. Il soufflait et sa tête allait de tous côtés tant il était hors de lui. On eut dit un cheval au galop ou un drogué écoutant une musique qui le fait «partir». Soudain, j'ai senti monter un grand cri, des profondeurs même de la jungle, sa jungle intérieure. Son cul se serra férocement sur ma queue et il cracha son jus dans ma figure; une véritable purée trop longtemps coincée dans ses bourses de moine.

Les premiers jets déclenchèrent ma réaction et je jouis en lui tout en relevant le bassin pour pousser ma sauce le plus au fond possible. Il se dégagea et s'allongea à côté de moi en silence et en grand repos.

Après une bonne demi-heure, il m'invita à sortir pour aller vers une grande jarre de terre où s'accumulait l'eau de pluie. Il me tendit un bol, en prit un dans sa main et il m'initia à la douche thaïe. Cependant, ce n'était pas tout à fait la douche thaïe puisque nous étions nus. La difficulté de la douche thaïe, c'est de réussir à se laver partout en maintenant le sarung qui nous entoure les hanches et nous cache le cul. Là c'était bien plus simple.

On revint ensuite à la cabane. Il parlait doucement de tout et de rien et, à l'occasion, il me disait combien il avait été heureux de vivre ce moment d'extase avec moi. Je comprenais qu'il voulait que je parte. Je lui en ai parlé très calmement surtout que la pluie avait cessé. Mais, il me retint. Il m'offrit des jus de fruits et me dit qu'il serait heureux que je dorme avec lui si je n'avais pas trop faim et si rien ne me pressait bien sûr. «Demain, je voudrais bien t'amener voir un de mes sites favoris». La nuit était tombée depuis très longtemps. On éteignit la chandelle et on s'endormit rapidement dans les bras l'un de l'autre.

???????

David n'arrivait pas à croire à mon histoire. Elle avait réussi à le faire bander fortement et il n'avait pas résisté à la tentation de se branler pendant mon récit. Le bungalow était tout à fait isolé et entouré d'arbres de sorte qu'il n'avait pas résisté à sortir sa queue et moi la mienne durant mon récit. À la fin, il me dit que j'avais été inspiré par la vue de sa branlette et que j'avais dû inventer une bonne part de ce que je venais de lui raconter. Bien sûr, je n'avais aucun moyen de lui prouver tout cela. Je n'avais pas fait de photos tout de même.

Je lui ai proposé d'aller cependant faire un tour avec lui à Krabi et de tenter de revoir ce moine advenant qu'il fût toujours là et que je réussisse aussi à retrouver l'endroit.

Il trouvait que je mettais bien des conditions au succès de la démonstration de ma preuve. Mais il fut d'accord pour essayer. On entra se coucher mais il voulait qu'on se branle avant de dormir. C'était lui maintenant l'initiateur du sexe.

Plus tard, avant de dormir, il me demanda si j'étais vraiment allé avec le moine, le lendemain, découvrir son site et si je l'avais vu se branler dans la nature. Devant ma réponse affirmative, il me dit : «Alors, raconte! Qu'est-ce que tu attends? » Et il reprit sa branlette, et moi la mienne, pour la suite??.

?..Le lendemain matin, les villageois étaient à la clairière dès 6 heures avec des quantités de plats divers, tous plus délicieux les uns que les autres. Je me suis régalé. Faut dire que l'appétit y était aussi pour quelque chose. Mais tout était vraiment délicieux, néanmoins.

Karl (c'était le nom du moine) mangea en silence selon les prescriptions monacales et les villageois nous servirent tous les deux car ils ne savaient pas pourquoi j'étais l'invité du moine à une heure aussi hâtive. Les Thaïs étant naturellement très tolérants et «accros» au laisser-dire et laisser-faire, tous furent très gentils avec moi comme si j'étais le propre frère du moine. Mais le silence fut de rigueur tant que dura le repas.

Après le repas, quand le soleil fut levé, Karl me demanda si je voulais toujours voir l'un de ses sites. « Tu te doutes bien, mon cher David, que ma réponse fut positive. » Il prit un parasol couleur safran comme sa tunique et m'en tendit un de la même couleur. Si cette couleur était en parfaite harmonie avec sa tunique de moine, elle jurait un peu avec mes shorts et mon t-shirt. Mais personne n'allait nous voir.

On sortit de la clairière où je revis ma voiture toujours stationnée à côté du Bouddha de pierre. On marcha environ un demi kilomètre sur la droite et il emprunta un petit sentier qui s'enfonçait dans la jungle tout en remontant légèrement mais constamment et régulièrement. Il m'avertit de le suivre et de bien regarder au sol à cause des serpents. Nous marchâmes ainsi durant près d'une heure, d'un pas ascendant et continu. Nous arrivâmes enfin au sommet de cette montagne; c'était celle qui fermait la clairière de la cabane. Nous étions sur des pierres plates et la végétation devenait rare. Les serpents n'étaient plus un réel danger en ce sens qu'on les verrait facilement approcher si cela était le cas.

Le paysage était grandiose. Nous dominions tout un ensemble de vallées de jungle à perte de vue et des nuages bas, comme des nuées, semblaient traîner lascivement dans le creux de ces vallées. Le soleil était ardent mais un mur de rocher nous faisait une ombre bienveillante. Il s'assit en position du lotus et fixa l'horizon. Il m'invita à m'assoir un peu plus loin pour ne pas nuire à sa méditation. «Il te faudra être patient, me dit-il. Je te dirai quand nous serons prêts à redescendre. Mais il ne faut pas m'interrompre sous aucun prétexte à moins que tu aies vu un serpent.»

Il resta ainsi en contemplation durant presque une bonne demi-heure. Puis, il enleva lentement sa tunique et ses sandales. Il était tout nu.

Avec son crâne rasé et sa peau glabre où quelques rares poils châtains se cramponnaient, il semblait une sorte de divinité primitive. Le spectacle de son corps ainsi tendu et offert m'excitait terriblement et je me retins de faire un mouvement vers lui puisqu'il l'avait interdit. Il se leva et pointa sa queue bandée vers l'horizon comme une offrande et la maintenait en place avec son index et son pouce. Puis, lentement, il commença de se masturber. Le voyant faire, j'ai retiré mes vêtements et, tout nu également, j'ai imité ses gestes. Il recula un peu et vint se rassoir en lotus sur une pierre plate mais, cette fois-ci, en me faisant presque face tout en étant toujours en position de contempler le paysage.

Il resta ainsi bandé et silencieux durant un bon quart d'heure. Puis, lentement, il se pencha, remonta ses jambes derrière ses épaules comme dans une sorte de mouvement fort complexe de yoga et se pencha suffisamment pour aller lécher le bout de son pénis qui commençait à dégouliner de liquide pré. Il regardait attentivement son gros gland rose et mauve et le léchait avec application. Puis, les muscles de son dos s'habituant à cette position, il se pencha davantage et se suça en englobant presque toute sa queue dans sa bouche. Je l'entendais respirer fort et je voyais que sa salive, mêlée à son liquide pré, coulait le long de sa queue lorsque sa bouche reculait en remontant pour terminer le mouvement vers le haut. L'air qui passait le long de la peau tendue de sa queue faisait un bruit de succion. Il se pompait la queue avec une incroyable habileté.

Je me branlais avec avidité et je devais m'arrêter pour ne pas jouir devant un tel spectacle, à la fois super cochon et ultra sensuel.

Il retenait l'arrière de ses cuisses avec ses mains et son cul se trouvait à la portée de ses doigts. Il caressa tendrement sa poche de couilles lesquelles pendaient sur les roches. Il remontait ses doigts et respirait les odeurs de sa poche de couilles en tournant légèrement sa tête d'un côté et de l'autre.

Lentement, il glissa sa main vers sa craque de cul et enfonça un doigt à l'intérieur. Il se passait un doigt tout en se suçant. C'était à exploser. J'ai dû arrêter de me branler malgré l'envie de jouir sur cette image.

Puis, il retira son doigt et le planta dans sa bouche à la fois pour bien l'humecter mais aussi sans doute pour pouvoir lécher son cul sur ses doigts. Il se lovait parfaitement et complètement. Il faisait tout seul ce qu'on arrive normalement à faire uniquement à deux ou à plusieurs. Son apprentissage avait été long et sans doute parfois difficile depuis les forêts de Bavière jusqu'à la jungle thaïlandaise, mais le résultat en valait l'effort. Il communiait avec la nature comme le roi Louis II avait dû le faire un siècle et demi plus tôt, mais de façon plus charnel, car on disait que Louis II avait été un roi vierge (Jungfrauliche König) ?? Il avait cependant parfaitement intégré le romantisme de son maître auquel il avait joint admirablement l'érotisme féroce des Allemands.

Les doigts dans le cul, la tête se relevant et s'abaissant pour bouffer et masturber sa tige de bambou, le bruit de succion de sa bouche, le liquide collant qui dégoulinait sur sa tige à chaque remontée de tête, les yeux hors des orbites, le corps tourné vers moi mais aussi vers un paysage fabuleux, je l'entendis émettre un terrible grognement de tigre. J'ai su qu'on y était. J'ai lâché en même temps les barrières qui retenaient ma propre éjaculation et, pendant que je crachais mon jus loin devant moi, une montée de larve lui emplit la bouche et se répandit de chaque côté de sa queue comme une éruption volcanique trop abondante de larve sur une île indonésienne sauvage et perdue, une sorte de Krakatoa sexuel.»

???????.

David éjacula un peu avant la fin de mon histoire. J'ai tenu le coup jusqu'à la fin pour pouvoir revivre un peu les moments magiques de «Krabi en Jungle».

«C'est incroyable comme tu es cochon quand tu racontes tes histoires» me dit David encore tout essoufflé et baignant dans son jus de mâle. Nous avons bien ri. Puis, nous décidâmes d'aller faire un tour à Krabi le lendemain pour tenter de retrouver ce moine. Là-dessus, on s'endormit.

????..

Le lendemain

Après Pang Nga, je portai une attention particulière à la route. Je n'étais pas certain de pouvoir retrouver le chemin de l'ermitage. Finalement, je crus reconnaître le paysage. Une impression de «déjà vu» s'installa en moi et ne me quitta plus durant un bon quart d'heure. Puis, à un tournant de la route, j'ai aperçu le grand Bouddha avec l'antre du rocher où j'avais stationné ma voiture autrefois. « Voilà! C'est ici!» «Je m'en serais douté, me dit David, tellement ta description du lieu était exacte.

Toutefois, il y avait une différence d'importance. À droite du Bouddha, de l'autre côté du trou pratiqué dans le rocher qui servait d'entrée à la clairière, il y avait maintenant une sorte de plate-forme couverte d'un toit où étaient en train de déjeuner une bonne douzaine de petits bonzes et deux plus vieux qui avaient l'air d'être des maîtres de novices.

J'ai stationné l'auto et je me suis approché du groupe de moine avec les mains jointes sur le front en forme de lotus. J'ai expliqué que, quelques années auparavant, un moine allemand vivait là seul au fond de cette grotte. On me répondit qu'il était toujours là, qu'il s'appelait : Phra Karl Vichaiyen (traduction littéraire de Vichaiyen : qui apporte la fraîcheur au c?ur). Le préfixe «Phra» m'indiquait qu'il avait franchi un pas important dans la hiérarchie religieuse bouddhiste. Un «maître de novices» m'indiqua la direction du trou dans le rocher.

Ma deuxième surprise fut de constater que la clairière était désormais toute réaménagée. Il y avait, de chaque côté d'une longue allée, un Vihan (salle pour la prière) et un grand dortoir pour les bonzes. Et, tout au fond de l'allée, une maison thaïe en bois solide construite sur pilotis, confortable et qui n'avait plus rien à voir avec la cabane de bambous d'autrefois. Je me suis approché de la maison et j'ai manifesté ma présence à un moine, grand et toujours beau gaillard, qui me tournait le dos en préparant une large papaye en guise de déjeuner. Il se retourna et resta comme pétrifié, les yeux fixes, comme si la mémoire faisait de multiples tours, avant d'accoucher d'un large souvenir. Son sourire était plein de tendresse et d'affection. Il regarda David avec une certaine concupiscence, pour qui avait l'?il attentif et exercé.

«Vous me reconnaissez?», demandais-je pour me rassurer. « Bien sûr! Vous êtes venu ici, il y a quelques années, par un après-midi de mousson, alors que je désespérais de pouvoir parler à quelqu'un et que j'avais tant besoin d'une présence. Vous avez été le cadeau envoyé par Bouddha, ajouta-t-il en souriant, tout en regardant David.

«Comment allez-vous?» demandais-je encore. Il me raconta qu'il allait bien mais que les choses avaient changées, qu'il n'était plus seul désormais. Il était le «Phra» (supérieur) de ce mini monastère. Il ne portait plus la robe safran, mais la robe marron, d'un degré supérieur. On bavarda de tout et de rien durant un bon quart d'heure. Mais je voyais l'heure avancer et midi approcher. Il nous offrit de partager sa papaye. J'ai refusé en ajoutant que je ne voulais pas l'empêcher de manger car, après midi, il ne pourrait plus le faire. « Je constate que vous êtes toujours aussi gentil et que vous n'avez rien oublié», me dit-il avec tendresse.

Puis, j'ai risqué une dernière question afin d'apporter à David une preuve plus tangible de ce qu'avait été notre relation autrefois. « Allez-vous toujours parfois à ce site sur la montagne où vous m'aviez conduit» demandai-je encore? Il rougit instantanément et ajouta, mal à l'aise_ son cerveau tentant de deviner les informations que David pouvait bien avoir déjà reçues de ses pratiques sur la montagne_ que maintenant il ne pouvait plus y aller que très rarement. «C'est bien dommage! me dit-il en soupirant, c'était si beau là-haut!» J'ajoutai avec une tendresse certaine et un réconfort indiscutable : « Et c'était aussi si bon d'y être. On y était si bien et si heureux». Je ne crois pas que c'était seulement la lumière du jour qui s'infiltrait trop directement sur son regard, mais je vis ses yeux se mouiller.

Les miens aussi étaient humides. Je me suis levé pour partir en faisant un waï (salutation respectueuse avec les mains formant un lotus) que je fixai au-dessus de ma tête en signe de très grand respect pour la personne saluée (position du waï presque réservée au Bouddha). Comme cela était la tradition, il ne répondit pas à mon waï mais il me demanda pour m'embrasser et il me fit une accolade. Je reçus ce geste comme un rare témoignage d'affection car les moines ne doivent ni toucher personne ni être touché par personne. Il m'aimait! Mes yeux devinrent plus humides encore. Puis ils se séparèrent des siens sachant qu'ils ne se rencontreraient probablement jamais plus.

David resta silencieux jusqu'à ce que nous fussions dans la voiture. Puis, il me regarda en disant : « Alex! Te rends-tu compte des choses merveilleuses que tu as vécues?» Je pleurais silencieusement. Je savais maintenant qu'il me croyait.

Alexandre

À suivre : Bangkok Blues 5 : Un étrange cadeau pour une nuit à Koh Samuï

S.V.P. : Un petit commentaire serait apprécié??Merci!

Next: Chapter 5


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